Ce mois-ci sur France 3 Bretagne, le Grand BaZH.art propose une rencontre intimiste avec Irène Frain, la femme de lettres et romancière bretonne sur les terres de son enfance à Lorient, place de la Compagnie des Indes, qui lui inspira notamment  Le Nabab et de nombreux récits de voyages.

C’est là qu’est née et a grandi l’écrivaine Irène Frain, couverte de récompenses et Prix Interallié 2020.

C’est là qu’elle aime se ressourcer et puiser le sel de son écriture.

Son parcours a tout de la success story. Élève brillante à Lorient, elle poursuivit ses études en hypokhâgne à Rennes puis khâgne à Versailles et devint l plus jeunes agrégée de lettres classiques. Elle écrivit d’abord un ouvrage historique consacré aux Bretons en 1979. Puis en 1982, elle publia son premier roman,  Le Nabab, immense succès en librairie.

A partir de 1984, elle devient journaliste et collabore à Paris-Match, VSD, ELLE et même à l’Équipe !

S’ensuivirent de nombreux romans et contes, abordant souvent la Bretagne, l’Inde et les grandes aventures humaines (« les Naufragés de l’île Tromelin »). Elle s’est même lancé dans une passionnante enquête pour comprendre « Un meurtre sans importance » (sur la mort de sa sœur).

Regardez sa biblio sur sa fiche Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Frain

Dans son dernier ouvrage, « Écrire est un roman », elle décortique le processus de l’écriture et s’interroge sur la possibilité de le transmettre. 

https://www.seuil.com/ouvrage/ecrire-est-un-roman-irene-frain/9782021536508

J’ai eu le bonheur de la rencontrer à plusieurs reprises. Elle a participé à mon émission de radio Carré ViP-Vieilles pies et avait accepté avec enthousiasme de présider le jury d’un prix littéraire féminin breton que j’envisageais créer (oui, une de mes – nombreuses – lubies !)

Si je vous en parle, c’est parce que cette sympathique « Bretonne de la tête aux pieds » est l’invitée du Grand Bazhart, ce qui l’amène à Lorient, place forte de la Compagnie des Indes, inépuisable source d’inspiration. Irène Frain, l’exploratrice, y mène sur les lieux qui ont eu une importance dans sa construction de femme et d’écrivain.

Elle a rendez-vous avec la chanteuse Morwenn Le Normand. La nouvelle speakeuse des Merlus ne sera pas au Stade du Moustoir mais elle chantera face à la Rade.

https://www.facebook.com/morwenn.swing/?locale=fr_FR

L’ultime étape de ce Lorient Express est prévue du côté du Port de Pêche, entre chien et loup pour découvrir le travail de Jean Moderne alias RCF1, un street artiste qui a choisi de s’installer à Lorient il y a 6 ans (même si d’après cette fiche https://www.mylocart.com/artiste/jean-moderne-aka-rcf1/, « il vit entre Paris et Londres ». Ceci dit, l’aéroport de Lann Bihoué est au milieu, non ? (allons bon, je vois qu’on ne l’appelle plus comme ça ! https://www.lorient.aeroport.fr/)


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