Alors on dañs ?

 

Née à Vitré de parents originaires du bassin rennais, mon lien avec la Bretagne bretonnante était ténu, forcément. Le premier avec cet univers ? L’auto-collant BZH que mon père avait apposé sur le pare-brise de sa DS. Dans le patelin, certains ont pensé qu’il était autonomiste !

À Louvigné, les bals du dimanche étaient plus du genre Pol Renimel, Aimable et Verchuren que fest-noz. J’ai découvert la culture bretonne avec le disque d’Alan Stivell « Renaissance de la harpe celtique »  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_de_la_harpe_celtique ) que je passais en boucle entre les Doors, les Beatles, les Who et Véronique Sanson. J’ai dû mettre les pieds une fois à un fest-noz aux halles mais c’était sans doute une brève halte sur le chemin de mon spot nocturne de référence à l’époque, le Stanley (voir l’article que j’avais fait dans Unidivers pour son 40ème anniversaire, mon nom a disparu mais rendons à César… https://www.unidivers.fr/stanley-discotheque-rennes-anniversaire/ )

Étudiante, mon seul signe d’appartenance à la Bretagne était des sabots – fabrication Philippe Thomas dans un petit atelier au-dessus du cabinet vétérinaire de son père, là où il y a Loco Loca maintenant. Fournisseuse officielle, j’ai dû chausser une grande partie des pieds des futurs architectes !

La première immersion en « vrai » fest-noz se passa à Locquénolé https://fr.wikipedia.org/wiki/Locqu%C3%A9nol%C3%A9 alors que je faisais découvrir le nord-Finistère à un ami américain. J’ai vraiment été touchée par la convivialité qui se dégageait de cette foule variée, tous âges, tous styles, dansant ensemble, prête à te faire signe pour entrer dans la ronde.

Depuis, je saisis les occasions de participer à ce genre d’événements mais au fil du temps, j’ai commencé à souffrir de ne pas maitriser les pas qui semblent si simples mais en fait sont un peu complexes – et n’ont rien à voir avec le jerk, mon vrai kif !

A chaque rentrée, je me promets de suivre des cours avec le Cercle Celtique de Rennes https://www.cercleceltiquederennes.org/fr/accueil/

Mais la Ferme de la Harpe est à l’autre bout de la ville pour moi et traverser Villejean de nuit, avec tout ce qu’on entend, j’ai peur ! Non je déconne. Mais en vrai, il a fallu que je rencontre Yohan, par hasard chez sa mère à Moëlan-sur-mer (oui, là où « on écoute la respiration du monde » selon l’écrivain Bruno Geneste !)

https://www.quimperle-terreoceane.com/decouvrez/destination-16-communes/moelan-sur-mer/ pour enfin me lancer. Car le beau barbu anime les soirées d’initiation au Parquet de bal à la Ferme de la Harpe. Donc après avoir fait groupie au fabuleux concert d’Alan Stivell au Liberté le 7 avril dernier, https://www.youtube.com/watch?v=yWUlUg3EZBA

me voilà prête à renfiler mes sabots pour me glisser dans la danse. Ah mais flûte, il faut encore traverser la ville et aller dans un lieu que je déteste, le grand machin des expositions (je déconne, bis. Quoique…) !

N.B. Le festival Yaounk ne se termine pas tout à fait avec le fest-noz géant ce 19 novembre ; il y a un « after » avec la Symphonie du Ponant de Didier Squiban, à l’Opéra de Rennes, avec l’Orchestre National de Bretagne, les 24 et 25 novembre.

https://www.didier-squiban.net/public/biographie/

Tout le programme sur :

https://yaouank.bzh

Dans les illustrations, je me suis permis de glisser un dessin de Nono que j’aime beaucoup et la repro d’une vieille carte postale de Rennes où figure l’immense parterre avec les armoiries et les hermines, qui a hélas disparu du Thabor.


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