On boit un coup ? On casse la croute ?

Après les bonnes raisons d’aller visiter Saint-Brieuc, il faut savoir où se poser pour boire un verre ou grignoter un truc bon. Et là, cette ville a de chouettes ressources

1) Mon café préféré en Bretagne

Depuis 1906, le Café Rollais est dans la même famille ! La déco, dans son jus, s’agrémente d’objets chers aux générations successives. Véritable plaque tournante de la vie locale, il accueille des soirées débats – philo, histoire, théologie…- et parfois des concerts. Derrière le zinc, Bernard fait le lien tout en servant une mousse ou un vin de producteur. Formidable !
26 rue du Général Leclerc, Saint-Brieuc. Tél.: 02 96 61 23 03

2 ) Au Portland, je me crois sur la west coast !

Nicolas Adam, le très respecté chef de La Vieille Tour a ouvert cette épatante deuxième adresse, west coast style, où on se pose en terrasse face au port le temps d’un déjeuner, d’un goûter ou d’un apéro, décontracté et qualitatif. Un must aux beaux jours !
5, rue Adolphe le Bail, le Légué, Plérin. Tél. 02 96 68 41 97

3) On s’encanaille au Ty Gavroche

Nathalie et Franck ont profité d’Art Rock 2018 pour rouvrir ce café fermé depuis 20 ans Lors. Issus du monde de la mode et du spectacle, ils en ont fait un rendez-vous joyeux et culturel, avec expos, concert et vide-dressing. Au maximum locaux, les terrines et boissons sont sélectionnés avec soin. 24, rue du Gouet. Tél. 02 56 44 67 33

4) On remonte le temps au 1701

La maison à colombages, construite donc en 1701, abrite un bistrot-restaurant fort sympa, doté d’une épatante cour intérieure à laquelle on accède par un escalier multicolore, très carioca. Il s’y passe toujours quelque chose : expos, blind test, espace « mythique » – devinez de quoi il s’agit !). Et c’est surtout le seul endroit en ville qui propose un brunch dominical, à partir de 11h.
Ouvert du merc au dim. 23, rue Maréchal Foch. Tél. 02 96 61 59 94

5) On se fait une mousse au Kar mar’mousse

Dans un ancien entrepôt du Légué deux frères ont ouvert un lieu dédié au culte de la bière, dans un esprit « fabrique »,. Plus de 600 références ! Rien que du breton. Même le whisky… et le saucisson ! On a aimé la « rhubarbe à papa » brassée à Brest. Concerts ponctuels.
25, rue Adolphe le Bail, Plérin. Tél. 02 96 42 41 94

On mange où ?

Na zdrovié au Blinskaya !

Charmante adresse au fort accent slave pour dénicher des épices, des confitures, toutes sortes de poissons fumés – et des coquilles saint-jacques en saison ! Olga propose à l’heure du déjeuner un koulibiac ou l’assiette découverte. Avec une vodka ? Na zdrovié !
21, place Jean Jaurès, port du Légué, Plérin. Tél. 09 52 22 62 22

Saint-Pierre, donne-moi la clef du Pesked !

Et en même temps, qu’est-ce que j’en ferais, si Mathieu Aumont n’y est pas ? Le chef a un tel talent pour préparer le saint-pierre, le homard, la coquille saint-jacques, bref, toutes les merveilles attrapées par les pêcheurs du Légué mais ça ne s’arrête pas là : les desserts sont magnifiques aussi. Tout comme la carte de vins et l’accueil de Sophie !

Ah, encore un mot sur l’architecture intérieure : de très beaux volumes de larges baies et une vaste terrasse avec vue sur le vallée.
59 rue du Légué, Tél. 02 96 33 34 65

On se fait un fish&chips au Bistrot du marin ?

Il fait l’unanimité des deux côtés de la Manche, c’est dire ! Bon, en même temps, les English n’ont pas les mêmes exigences que les Frenchies sur les frites. Mis à part ce bémol, on aime dès lors qu’on recherche les ambiances de port, loin de la branchitude, avec des plats qui tiennent au corps. Si jamais vous n’êtes pas calé, goûtez au tiramisu breton !
Du mar au dim. 1, rue de la Tour, Le Légué-Plérin. Tél. 02 96 33 28 69

L’histoire extraordinaire d’Edgar

L’ambiance n’est pas celle des romans d’Edgar Poe (ouf !) mais le lieu s’inscrit dans une longue et belle histoire. Cette ancienne demeure d’un armateur, maire de la ville, abrita un temps le commissariat avant de devenir un hôtel restaurant, plutôt élégant. Aux premières loges du marché, il permet de prendre le petit-déjeuner dès 7 h, savourer la cuisine de saison de Sébastien David et prendre un verre jusqu’à minuit.
Restaurant ouvert midi et soir, du lun au ven.
Formule express 16,90€ ; menus 29 et 49€. 15 rue Jouallan. Tél : 02 96 60 27 27

On savoure L’Air du Temps?

Difficile d’avoir une place dans ce restaurant… C’est bon signe! De fait, cette belle maison médiévale, aménagée de façon moderne (à deux pas de la place de la cathédrale et du sympathique hôtel Ker Izel) propose une cuisine sans chichi, sincère, à base de produits de saison, à des prix fort raisonnables. Ambiance décontractée, amicale.

4 rue de Gouet. Tél. 02 96 68 58 40

Et mon foie?

En cette période de fête, pour ceux qui participent sans vergogne (et avec plaisir) au martyre des canards et des oies, zyva « Au fil du couteau » ! Sébastien Peuvrel n’arrête pas de gagner des trophées pour son foie gras. Je développerai dans mon billet Saint-Brieuc#3 avec les autres merveilleux artisans briochins. 10-12, rue de la Corderie. Ouvert du mardi au samedi, de 8 h 30 à 13 h et de 16 h à 19 h 30. Le dimanche matin, de 9 h à 13 h. Tél. 02 96 70 66 95

PS : merci à Philippe Erard pour les photos !


1 commentaire

API · 27 décembre 2019 à 12 h 24 min

Quel courage de mettre en avant une ville qui dépérit depuis longtemps. Un commentaire et des adresses qui me donnent envie d’y retourner !

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